Cette nouvelle a été écrite par le groupe 2 de la classe de 5e1 de Madame Cosseron professeur de Lettres du Collège de Port Sainte Marie

 

       bonaguil-arriere.jpg Par ce beau jour d’automne, le soleil faisait resplendir les pierres blanches du château de Bonaguil.  Depuis  sa colline, il dominait les environs et montrait fièrement  ses nombreuses tours et son impressionnant donjon.

 

     Deux adolescents se rencontrèrent au pied de la forteresse. Le jeune homme, beau  garçon aux yeux marron, aux cheveux blonds et à la peau mate, était vêtu de chausses rouge foncé et d’une tunique grise. Fils du seigneur de Bonaguil, il se nommait Godefroy.

     Marguerite, charmante jeune fille aux cheveux bruns tressés, était adorée de tout le monde. Curieuse et vive, elle avait charmé Godefroy, dont elle était tombée elle-même amoureuse.

      Les deux jeunes gens se promenèrent en bavardant.

     La châtelaine, souffrante, était allongée dans son lit. Pendant qu’elle dormait, quelqu’un apparut dans la chambre et versa quelques gouttes dans son bol de tisane. A son réveil, elle but l’infusion…

Quand le seigneur apprit le décès de son épouse, il fit goûter la tisane qui se révéla empoisonnée : la châtelaine avait donc était assassinée !

La mort de la Dame de Bonaguil causa beaucoup de peine aux villageois qui la trouvaient douce et généreuse. Le seigneur ne semblait pas tellement triste, quant à lui.                                                                                                                

Un matin, des gardes fouillèrent la maison de Marguerite.

Ils ordonnèrent à sa mère de les suivre au château. Celle-ci ne comprenait pas ce qui lui arrivait mais, pour ne pas aggraver son cas, elle leur obéit.

Après avoir fait accuser la mère de Marguerite, le seigneur  décida de se débarrasser de la jeune fille pour éviter qu’elle ne se fiance avec Godefroy car il savait qu’ils étaient très proches. Mais il remit cela à plus tard.

Les deux jeunes gens se rendirent à la prison du château pour voir la mère de Marguerite.

Celle-ci clama son innocence et leur fit partager le fruit de ses réflexions : quelqu’un avait tué la châtelaine et voulait éviter de subir les conséquences de son crime en la faisant condamner.

Godefroy et Marguerite décidèrent de mener l’enquête car cela les révoltait de la voir dans un état pareil alors qu’elle n’était pas coupable.

Quelque temps plus tard, des soldats se rendirent chez le père de Marguerite et trouvèrent une fiole de poison cachée au fond d’un coffre. Ils l’apportèrent au seigneur qui convainquit son entourage que c’était le produit qui avait tué sa femme.

De plus, des voisins de Marguerite vinrent témoigner devant le sire de Bonaguil et affirmèrent que l’accusée était  jalouse  de la châtelaine qui avait pris son mari pour amant. Tout  semblait indiquer que la mère de Marguerite était la meurtrière.

        Godefroy et Marguerite, à force de réfléchir, finirent par comprendre que le crime était surtout utile au seigneur. Godefroy se souvenait des disputes de ses parents et des larmes de sa mère qui reprochait à son époux de la tromper. Enfin, en fouillant  le donjon, le jeune homme découvrit  un tiroir secret qu’il ouvrit involontairement  et dans lequel  il trouva une fiole identique à celle que l’on avait trouvée chez Marguerite.

Le soir, au dîner, Godefroy parla du flacon. Son père se força à prendre un air étonné et changea de conversation. Mais le jeune homme revint à l’histoire du poison et lui demanda si la mère de Marguerite allait être sévèrement punie. Mal à l’aise, le seigneur envoya chercher le prêtre. Tous deux s’isolèrent.

Quelques minutes plus tard, le sire de Bonaguil déclara devant son fils qu’il avait tué son épouse. Après ses aveux, il ordonna à ses gardes d’aller délivrer la prisonnière. Celle-ci remercia sa fille et Godefroy qui lui racontèrent que c’était le seigneur qui avait tout manigancé.

Le prêtre proposa au coupable d’aller en pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle pour expier sa faute. Il devait partir le lendemain matin avec très peu d’argent afin d’être logé le moins confortablement possible et de faire vraiment pénitence.

Godefroy, quant à lui, obtint la permission d’épouser Marguerite. La triste affaire avait tout de même une fin heureuse.

 

 

 

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